Le second roman de Bienvenue Gertrude Hobain Mongo, ancienne directrice générale de Télé Congo et secrétaire comptable du Conseil supérieur de liberté de communication (CSLC), intitulé ’’ Les foudres du destin ou la morsure de l’amitié’’ vient de paraître aux éditions Alliance Koongo Collection romantique (AK) de Kinshasa, moins de deux ans après la sortie de ‘’Les oiseaux de la basse-cour ont vendu la poule aux yeux d’or » paru aux Editions Hemar de Brazzaville.
Cette œuvre littéraire sera, d’abord, présentée à la 4ème édition de la Rentrée littéraire du Congo (Relico), organisée en partenariat avec Les librairies du Congo, vendredi 9 octobre à Brazzaville ; puis, à la cérémonie de dédicace prévue également avant fin d’octobre 2020.
« Le corbeau, c’est tout l’opposé de la colombe qui, elle, symbolise ce qu’il y a de plus noble, c’est-à-dire les vertus que sont la pureté, la paix, l’amour, la sincérité, l’hospitalité, la bienveillance, la conciliation. Si Mais certaines femmes sont d’abordables et précieuses colombes, d’autres ne sont, en fait, que de cruels et pitoyables corbeaux. C’est le cas d’Epéna, une jeune femme au zénith de sa gloire, mais qui au plus haut d’un envol social bâti sur fond de traitrise, d’infidélité et d’escroquerie sentimentale, se heurte brutalement un évènement inattendu qui l’entraine inexorablement dans l’abime du déclin ». Tel est le résumé du roman.
Une des principales motivations de l’écrivaine, ou le fil conducteur qui ressort de ses deux romans, est la description des tares et des maux qui gangrènent et compromettent le développement de l’Afrique. Et pourquoi pas son pays le Congo ? En effet, le premier roman de Bienvenue Gertrude Hobain Mongo, ‘’Les oiseaux de la basse-cour ont vendu la poule aux yeux d’or’’, décrit, notamment, des personnages assoiffés du pouvoir, non pour servir le peuple, mais pour se servir.
Le second, ‘’Les foudres du destin ou la morsure de l’amitié’’, dépeint une catégorie de femmes qui, pour réussir dans la vie, foulent, allégrement, aux pieds les principes d’honnêteté et de fidélité, tout en oubliant que tout se paie, d’une manière ou d’une autre, ici-bas. Dans cette perspective, Bienvenue Gertrude Hobain Mongo militerait dans ses écrits pour une société fondée sur les valeurs nobles qui font la force de chaque communauté. Quoi de plus normal dans un monde, de plus en plus, en perte de ses repères. Nous y reviendrons avec plus détails après la dédicace du romain.
En tout cas, lentement, mais surement, Bienvenue Gertrude Hobain Mongo s’attèle à consolider sa place parmi les écrivains congolais, les écrivaines, en particulier. D’autant plus que son troisième roman est en route.
Jean René Kule Kongba