« Quelles perspectives pour un avenir prometteur malgré les dommages causés par la pandémie de coronavirus qui va certainement changer le cours de l’histoire du monde en général et de l’Afrique en particulier ? Quels domaines devraient gagner l’attention des gouvernements, des chercheurs et des associations pour l’émergence de l’Afrique post-corona ? »
Ces deux questions ont été au centre des échanges organisés dans le cadre d’une visioconférence axée sur « L’Afrique face aux réalités du monde post-Coronavirus (Covid-19) : perspectives stratégiques de l’émergence ». C’est une initiative d’Africa Center for Interdisciplinary Studies, organisée le 30 avril 2020, avec la facilitation du professeur Fohle Lygunda li-M,enseignant à North-West University, Afrique du Sud, et directeur de Africa Center for Interdisciplinary Studies, Kinshasa, RDC.
242 professeurs d’université, chercheurs doctorants, membres des confessions religieuses et autres acteurs de la société civile originaires des 17 pays y ont pris part. Selon le communiqué final de cette conférence, les participants « se sont alignés sur les trois actions urgentes à recommander aux leaders et aux chercheurs africains telles que suggérées dans l’exposé principal du Professeur Fohle Lygunda li-M (…) : 1°) avoir l’intelligence des temps, travailler sur l’adaptation par rénovation et s’orienter vers l’innovation par création ; 2) reformer le système éducatif en mettant de l’emphase sur la production des intelligences et la promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication ; et 3) repenser les théories et pratiques du leadership, management et gouvernance. »
Par ailleurs, « Les participants à la conférence ont suivi avec attention les douze (12) réponses des panelistes (professeurs et doctorants) de plusieurs pays, qui reconnaissent, à l’unanimité, que le monde post-corona offre à l’Afrique des opportunités pour redéfinir son rôle et sa position dans le nouveau monde qui se dessine ; un monde dans lequel elle est appelée à s’affirmer en comptant d’abord sur ses propres ressources humaines et économiques. »